Bonjour Vincent, pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre parcours ?

Vincent Penel, 38 ans et 3 enfants, j’occupe le poste de Directeur Commercial chez Pimpant avec pour mission principale de développer l’activité BtoB et plus particulièrement en GSS avec une équipe de 4 commerciaux ! Après 13 ans sur la route en tant que commercial pour différents grands groupes (plutôt dans le bâtiment), ma conscience écologique s’est progressivement éveillée avec l’arrivée de mes 3 filles et m’a orienté vers la création de l’entreprise Cap Bambou (accessoires ZD en bambou) en 2019 avec ma conjointe Eulalie GIROD, aujourd’hui directrice des ventes chez Cosmetika (Zao/Lamazuna / Cap Bambou).

En 2023, lors de la première levée de fonds de Pimpant, j’ai investi dans ce projet dans lequel j’ai cru dès le début, j’ai toujours pensé que l’avenir des rayons DPH se trouvait dans les produits rechargeables. Ce nouvel usage répond à la problématique du plastique à usage unique et facilite la vie du consommateur : Pimpant, c’est des produits avec moins d’emballage, plus pratiques à mettre dans le panier qu’un produit avec de l’eau, mais exactement avec la même efficacité et le même plaisir.

J’ai contacté Baptiste, le CEO, pour lui proposer d’échanger sur la partie BtoB et le réseau bio que je connaissais via Cap Bambou, cela a très vite matché entre nous et il m’a proposé de rejoindre l’aventure à la direction commerciale. L’opportunité était belle et le projet très ambitieux, idéal pour mon profil senior de prospecteur développeur. J’ai donc laissé Cap Bambou à 100% à ma conjointe Eulalie (revendu ensuite à Cosmétika en novembre 2024) et rejoint le projet Pimpant en septembre 2023.

En 1 an, nous sommes passés de 100 à 900 revendeurs et nous avons multiplié le CA BtoB par 3. L’aventure est intense, convaincre les consommateurs de passer à la poudre à diluer est un vrai défi que nous sommes en train de relever. Le marché est prêt pour ce nouvel usage et c’est très excitant : c’est une mission qui m’anime au quotidien !

Depuis votre dernière participation au salon, comment la société Pimpant a-t-elle évolué ?

Depuis notre dernière participation en septembre 2024 à Lyon, la 3e édition pour Pimpant, l’entreprise a beaucoup grandi sur un court laps de temps.
Nous sommes devenus industriels avec l’inauguration dès septembre de notre usine de poudre à diluer à Dives-sur-Mer en Normandie.
Le projet prend une autre envergure, les enseignes bio sont à l’écoute et nous accordent leur confiance, les demandes en marque blanche affluent, on sent que le rechargeable et la poudre à diluer sont pris au sérieux. L’immense travail au quotidien des équipes en R&D, au marketing, en logistique porte ses fruits et nous a permis de clôturer l’année 2024 avec une croissance de 122% vs 2023.

 

Quel rôle le salon Natexpo a-t-il joué dans le développement de votre entreprise ?

Natexpo est un salon que je connais bien pour y avoir participé 4 fois avec Cap Bambou puis 2 fois avec Pimpant. Pour moi, c’est un incontournable, c’est la vitrine de la bio et de son évolution. On le sait tous, la bio a besoin de se réinventer !

Les marques, les enseignes l’ont compris et Natexpo est le meilleur moyen de présenter les innovations et de convaincre sur les virages à prendre. Coté Pimpant, être présent chaque année nous ouvre toujours plus de portes, nous permet sur 2 ou 3 jours de rencontrer nos clients, nos prospects. Grâce à Natexpo, on peut mettre en avant notre savoir-faire sur la poudre à diluer, on peut convaincre, embarquer les acteurs de la bio dans le projet. Natexpo, c’est un accélérateur de business pour nous.

Y a-t-il un moment particulier qui a marqué l’histoire de Pimpant ?

Il y en a beaucoup. Notre passage dans “Qui veut être mon associé” sur M6 a été un accélérateur dingue tant ce média est puissant pour la visibilité, la notoriété et le business, mais si je devais en retenir un, c’est clairement l’ouverture de l’usine en septembre. Internaliser la production, devenir industriel, c’est un passage clef pour devenir leader sur un nouvel usage. Cela nous permet d’être toujours plus agiles et moins dépendants. L’usine nous ouvre de nombreuses portes, crédibilise le projet aux yeux des partenaires, le rend plus concret. 

 

Quels sont vos objectifs et projets pour l’avenir de l’entreprise ?

Ils sont à l’image de Pimpant : nombreux et ambitieux. À court terme, nous allons, en 2025, monter en compétences sur la production et répondre aux premières demandes de marque blanche. Nous allons garder le rythme sur les lancements produits pour atteindre rapidement 70 références au catalogue. De belles innovations en poudre sortiront notamment sur la gamme lessive où le marché est immense et où l’offre actuelle ne répond pas toujours à la demande toujours plus spécifique des consommateurs. À long terme, Pimpant doit devenir le leader mondial de la poudre à diluer sur l’hygiène et l’entretien dans la maison.

Votre réflexe bio au quotidien ? 

Mon quotidien est bio, à la maison, on fait les courses chez Biocoop ou DaybyDay à Bourg-en-Bresse ou encore sur La Fourche en ligne. On consomme bio, vrac et local au maximum, c’est devenu une habitude depuis des années !
Et on fait la chasse aux emballages jetables, les sur-emballages sont de partout. Il y a quelques années, en étant 5 à la maison, j’ai été choqué de voir à quel point la poubelle jaune se remplissait vite. Je ne veux plus de cela aujourd’hui et Pimpant répond à cette problématique. Pour moi la bio, c’est du bon sens, c’est l’avenir de nos enfants, de notre agriculture. La bio doit se battre pour grandir et embarquer le grand public et croyez moi, je serai toujours de la partie !

 

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